L'Oeil de Moscou Personne, vraiment personne ne connaît leur nom On va les surnommer les "madames potins" pour la chanson A peine sorti de chez moi, que les rideaux bougent Derrière la fenêtre se dessine une étrange silhouette C'est encore l'une des concierges du quartier qui prend la tête Car elle s'embête, au moindre bruit C'est sûr qu'à tous les coups des témoins seront présents au moindre petit délit Violer la vie privée des gens car elles s'ennuient ça c'est leur vie Et quand elles n'ont personne à espionner là c'est fini C'est un réseau impossible à contourner, elles connaissent très très bien le quartier. Réunion dans la plus stricte des intimités Pour éviter toutes fuites, qui risqueraient de les mouiller Elles taffent peut être pour les flics Dans ce cas là tout s'explique Allez savoir, allez savoir Elles taffent peut être pour le fric Dans ce cas là ça se complique Allez savoir, allez savoir En franchissant le seuil de mon boulanger Les cloches se mettent à sonner Ils n'attendaient que moi, ou c'était pas le bon moment d'arriver Leur conversation coupée, on entend une mouche voler Silence total, tous les regards sur moi sont fixés C'est vrai qu'hier soir j'ai pas fait dans la dentelle Une petite soirée avec des potes, c'était mortel Comment est-il au courant ? C'est encore les Madames Potins qui ont mis leur grains de sel Ce commerce est de mèche, plaque tournante des dépêches… Toi ! Avant que le scoop ne te file entre les doigts Regardez-vous face à face dans une glace Avant de regarder la vie de celui d’en face.